Être un véritable ami
Le poète Samuel Foss a écrit : « Laissez‑moi vivre le long du chemin et être l’ami de l’homme » (The House by the Side of the Road). Voilà ce que je veux être moi aussi : un ami pour les gens. Je veux me tenir le long du chemin, afin d’être là quand passeront les voyageurs fatigués. Là pour guetter l’arrivée de ceux qui se sont fait malmener et léser, qui portent le fardeau d’un coeur blessé et désillusionné. Là pour leur apporter un mot d’encouragement afin de les restaurer avant de les renvoyer sur la route. Il se peut que je ne puisse pas résoudre leurs problèmes, mais je peux à tout le moins leur apporter une bénédiction.
Possible
Beaucoup de gens ont été surpris lorsque ma soeur a quitté son emploi bien rémunéré au gouvernement après y avoir travaillé pendant 14 ans. Je crois que Dieu l’a dirigée vers cet emploi (une longue histoire), qu’il a utilisé ce travail pour la former et l’équiper (une autre longue histoire) et qu’il l’a appelé à le quitter (encore une très longue histoire). En fait, elle a quitté son travail sans en avoir trouvé un autre. Elle n’a pas eu le temps de réfléchir, car elle avait plusieurs projets à terminer et à remettre. Par la grâce de Dieu, elle ne s’est toutefois pas inquiétée. Ma soeur était convaincue que Dieu, son Berger, allait pourvoir à ses besoins (PS 23.1).
Des fleurs pour toujours
Bambin, mon fils Xavier se plaisait à m’offrir des fleurs. J’aimais jusqu’à la dernière des brindilles cueillies à la main ou des fleurs achetées avec son père. Je chérissais chacune jusqu’à ce qu’elle se fane et que je doive la jeter. Un jour, Xavier m’a offert un superbe bouquet de fleurs artificielles. Avec le sourire, il a disposé les lis blancs, les tournesols jaunes et les hydrangées pourpres dans un vase de verre. Puis il m’a dit : « Regarde, maman. Elles vont durer pour toujours. C’est gros comme ça que je t’aime. »
« Suis-moi »
Chaque année, en Afrique du Sud, des centaines de garçons âgés de trois à huit ans prennent part à un tournoi de rugby. Même si ce tournoi est moins excitant que celui des adultes, les enfants et les parents le prennent au sérieux. Car c’est là où la passion naît pour l’un des sports les plus populaires de l’Afrique du Sud. Les jeunes garçons rêvent de jouer un jour pour l’équipe nationale. En grandissant, toutefois, la compétition s’intensifie et seulement les meilleurs joueront pour les Springboks, la meilleure équipe du pays.
Semer des graines
J’ai reçu un merveilleux courriel d’une femme qui m’écrivait : « Votre mère était ma maîtresse de première année à Putnam City, en 1958. Elle était excellente et très gentille, mais stricte ! Elle nous a fait apprendre le Psaume 23 et le réciter devant la classe, ce qui m’a terrifiée. Reste que c’est le seul contact que j’ai eu avec la Bible jusqu’en 1997, lorsque je suis devenue chrétienne. Or, le souvenir de Mme. McCasland m’est alors revenu en force au cours de la lecture de ce psaume. »
Voici l'espoir
Amy Bleuel a tenté de mettre fin à sa vie après avoir connu des années de sévices et de chagrin. Elle avait 6 ans lorsque ses parents ont divorcé et que sa belle-mère a commencé à la maltraiter. À 13 ans, elle a été agressée sexuellement et blâmée pour le crime. À 18 ans, son père s’est suicidé. La dépendance et d’autres traumatismes personnels ont suivi. Toutefois, sa foi en Jésus a permis à Amy de survivre. Avec le temps, elle a trouvé un groupe de soutien pour ceux qui vivent les mêmes difficultés : le Projet point-virgule. Son message est simple, mais percutant : « Un point-virgule est utilisé lorsqu’un auteur aurait pu terminer sa phrase, mais a choisi de ne pas le faire. Vous êtes l’auteur, et votre vie est le point-virgule. »
Psaumes de camping
Lorsque mon mari et moi allons marcher dans la nature, nous emportons nos appareils photo pour photographier de près les plantes à nos pieds, qui sont comme des microcosmes du monde. Quel trésor de variété et de beauté s’offre à notre vue, même dans la mousse qui fait son apparition du jour au lendemain et qui vient parsemer le sol de touches d’orange, de rouge et de jaune vifs !
Jésus est-il suffisant ?
Pendant la Première Guerre mondiale, Oswald Chambers et sa femme, Biddy, sont passés devant la maison d’une femme très malade. Biddy lui a dit : « Je me demande ce que Dieu va faire. » Chambers lui a répondu qu’en fait, il était plus préoccupé par qui est Dieu que par ce qu’il choisirait de faire. Ces paroles ne sont pas celles d’un homme indifférent à la souffrance d’une autre personne. Il voulait dire qu’il dépendait totalement de la personnalité et du caractère de Dieu et qu’il ne souhaitait pas simplement que ce dernier fasse quelque chose. Même s’il se souciait de la femme et de sa condition, le caractère de son Créateur était suffisant pour le rassurer de ce qui allait arriver.
Le Consolateur
En montant à bord d’un avion à destination d’une ville située à des milliers de kilomètres de chez moi pour y étudier, je me sentais nerveuse et seule. Durant le vol, par contre, je me suis rappelé que Jésus avait promis à ses disciples de leur accorder la présence réconfortante du Saint‑Esprit.
Une autre perspective
En seulement quelques heures, mon mari et moi avons appris que, même si nous allions nous marier bientôt, nous n’allions pas parcourir le même chemin. Nous nous fréquentions depuis plus d’un an lorsque nos pères sont entrés à l’hôpital le même jour, dans différents établissements. L’un était dans les dernières phases du cancer et avait une respiration irrégulière ; l’autre se trouvait sur la table d’opération après une chirurgie à coeur ouvert et souffrait d’une hémorragie interne. Deux vies planaient entre ciel et terre. Le jour suivant, un seul était toujours vivant.